Absent depuis début octobre, Nicolas Batum va enfin lancer sa saison cette nuit face aux Cavaliers, au plus grand bonheur des Hornets !
Victime d’une déchirure du ligament du coude gauche le 4 octobre dernier, Nicolas Batum n’a pas encore disputé la moindre minute en NBA cette saison. Après avoir sacrifié l’équipe de France et passé son été à travailler dur, cette blessure arrivait au pire des moments. Mais ce soir, Nico est de retour à la compétition, prêt à faire une grosse saison. Et il sera tout de suite remis dans le bain puisque ce sont les Cavaliers de LeBron James, son adversaire direct, qui se présentent au Spectrum Center de Charlotte. Quoi de mieux pour lancer sa saison ? Son coach Steve Clifford a tout de même annoncé qu’il aurait un temps de jeu limité. Mais quelques minutes du français ne peuvent faire que du bien aux Hornets !
Car Charlotte reste sur 4 défaites consécutives et pointe à la 12ème place de la Conférence Est. Indigne d’une équipe qui vise les Playoffs. Pour l’instant, Kemba Walker n’assume pas son statut de franchise player avec 21,7 points par match (soit 1,5 point de moins que la saison dernière) et des pourcentages en baisse (43,5% au tir et 33,8% à 3-points contre 44,4% et 40% l’an passé). Dwight Howard fait ses stats (14,4 points, 13,1 rebonds et 1,3 blocks de moyenne) sans impact sur le jeu, et se montre plus catastrophique que jamais sur la ligne des lancers-francs (40,6% dans l’exercice). Du coup, Nicolas Batum a la lourde tâche de remettre de l’ordre dans la maison. Il sera d’ailleurs directement réintégré dans le cinq majeur à la place de Jérémy Lamb (16,7 points à 47% au tir et 45,7% à 3-points), qui explose cette saison et va redevenir sixième homme, son rôle de prédilection. Est-ce que cela suffira à faire tomber les Cavs. Rien n’est moins sur. Mais les Hornets n’ont concédé qu’une seule défaite à domicile … Ça nous promet une belle nuit blanche les guys !
Balancez vos pronos !
L’avis d’Erwan :
Vous êtes dur avec les Hornets.
Le bilan est-il bon? non clairement, mais il faut vraiment prendre en compte le calendrier (Jacques Monclar le dit souvent), et les blessures.
Batum en premier lieu, donc tu perds le 2nd créateur de l’équipe.
Ensuite le meneur back up et le 3ème meneur (MCW et Stone) n’ont pu jouer respectivement que 3 et 2 matchs. Alors forcément Walker se retrouve à être le seul créateur du coup ses stats s’en ressentent. C’est exactement comme les Clippers en ce moment qui n’ont plus de meneur pour créer, ou même comme les Cavs ou Lebron doit tout faire.
(aussi Zeller a raté 4 matchs et MKG 6)
Pour la série de 4 défaites c’était un road trip comprenant les Spurs (pas de quoi rougir), les Celtics (qui marchent sur tout le monde) et les Wolves solides.
La défaite à NY fait tache car ils avaient clairement le match en main.
D’ailleurs niveau calendrier, ils n’ont jouer qu’1 seule équipe en dessous des 50% depuis le début (Atlanta).
Ils ont probablement le calendrier le plus compliqué jusqu’a Janvier, par contre ils ont surement le plus facile entre Février et Avril donc je serais pas étonné qu’ils galèrent jusqu’en Janvier et qu’ils finissent très fort la saison pour arriver lancer en playoffs.
Sinon pour en revenir à leur calendrier, d’ici fin Novembre ils vont jouer 2 fois les Cavs, rejouer les Spurs et les Wolves et affronter Toronto Washington et les Clippers.
Donc même avec le retour de Batum faut pas s’attendre à les voir dérouler.
En Décembre ils affronteront les Warriors et Bucks 2 fois, Orlando, OKC, Houston, Boston, Toronto, Clippers.
Bref vaut mieux s’attendre à ce qu’ils fassent le dos rond et qu’ils soient le plus près possible des 50% pour commencer 2018 et ainsi avoir un vrai push une fois le calendrier plus simple.
C’est une équipe dont on ne parle que trop peu alors même qu’un français en est la pierre angulaire. En tout cas, sur le papier, les Hornets ont le matos (en d’autres termes le talent) pour aller en PO, ce qui est déjà mieux qu’une dizaine d’autres équipes de cette ligue. En revanche, je ne suis pas certain du tout que Clifford soit le coach à même de les y emmener. Et l’excuse du calendrier, c’est valable…mais quand tu attaques février avec un bilan dans le rouge, tous les matchs (même contre Dallas ou Chicago) deviennent difficile à jouer, c’est psychologique. Miami 2017 est une anomalie qui n’a rien à voir avec le calendrier et la faiblesse supposée des adversaires.