C’est l’affaire du jour. Nous voyions en début de saison Kevin Durant lynché sur les réseaux sociaux car il utilisait un faux compte Twitter notamment pour se défendre sans être reconnu, et c’est maintenant au tour de Colangelo, l’homme à la tête des Sixers.
C’est The Ringer qui a fait éclater cette vérité au grand jour. Même si l’intéressé dément toujours quatre des cinq comptes mis en cause, le journaliste Ben Detrick qui a mené cette enquête virtuelle reste sûr d’avoir le bon coupable. En fait, Colangelo se serait servi de ces comptes pour défendre ses opinions, mettre en avant lui et ses idées et lancer quelques informations qui n’avaient pas forcément besoin d’être connues de tous.
« Comme beaucoup de mes collègues du sport, j’ai utilisé les médias sociaux pour suivre l’actualité. Bien que je n’ai jamais rien affiché sur les médias sociaux, j’ai utilisé le compte Twitter @Phila1234567 référencé dans cette histoire pour surveiller notre industrie et d’autres événements d’actualité. Cette histoire me dérange à plusieurs niveaux, car je ne suis pas familier avec les autres récits qui ont été portés à mon attention, et je ne sais pas non plus qui est derrière eux ou quels sont leurs motifs pour les utiliser. » Bryan Colangelo
Le suspect numéro 1 dément, mais certains éléments vont dans le sens de sa culpabilité. En effet, Detrick a discuté de deux comptes Twitter parmi les cinq concernés et une fois cette histoire sortie, les trois autres comptes non-mentionnés sont directement passé en mode privé, empêchant alors d’avoir accès au contenu sans y être abonné. Les réactions sont évidemment nombreuses alors que l’exécutif de Philadelphie avait notamment tiré sur Nerlens Noel, le traitant d’égoïste, ou encore en mentionnant une relation entre le coach personnel de Markelle Fultz et sa mère, ce qui expliquerait selon lui la lenteur de la procédure. Les faux comptes auraient aussi servi de défouloir à Colangelo, qui pouvait s’exprimer sous une autre identité sans être repéré, jusqu’à aujourd’hui…
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