Nike continue de décliner certains de ses modèles basketball les plus représentatifs à la sauce « Flax ». Après la Air Force Max de Sir Charles Barkley, puis la Jordan VI du GOAT, c’est un autre dream teamer qui est mis à l’honneur cette semaine, en la personne de Scottie Pippen.
Quand on parle de Pip, on pense tout d’abord à ce joueur polyvalent, incroyablement élégant et efficace, que les plus jeunes connaissent comme le « Lebron avant Lebron », all star à sept reprises, défenseur intraitable, 6 fois champion, et lieutenant intemporel de Jordan…
Le numéro 33 des Bulls, passé par la suite par Portland puis Houston, détient d’ailleurs un record qui n’appartient qu’à lui : il est le seul joueur à avoir remporté à deux reprises à la fois le titre NBA et la médaille d’or olympique (en 1992 et 1996). Mais quand on parle des chaussures du bonhomme, on voit tout de suite les Uptempo, déclinées en dizaines de coloris et toujours aussi populaires. Sauf que Pippen a eu lui aussi droit à ses modèles signatures, et Nike décide de ressortir le tout premier, la Air Pippen 1, imaginée par le designer Aaron Cooper.
Une silhouette clairement identifiée 90s, avec un upper imposant calqué sur la Uptempo, barré de lignes qui ondulent tout autour, et même sous la semelle. Une large semelle est posée sur la longue bulle d’air et son amorti Air Max (Scottie lui a exigé pour jouer les playoffs 1997 la technologie Zoom, contrairement aux paires vendues au public). Pour le coloris, c’est du « wheat » sur l’upper en cuir suedé et mesh, ainsi que sur l’outsole, avec des lacets orange et noir, sans oublier le logo « Pip » sur la languette et des swooshs à l’avant et à l’arrière.
Et si vous hésitez encore, sachez que c’est avec cette paire que Scottie a soutenu MJ lors du mythique « Flu Game » lors des finales 1997, comme vous pouvez le voir sur nos photos. Le genre d’anecdote qui montre une fois de plus que ce modèle est en tout point iconique.
La sortie officielle est calée pour le 26 janvier à un tarif de 159,90 euros.
Une de mes gammes préférées.
Des gros gros sabots des années 90.
Pour la correction. Il est passé par Houston (saison 99), quand the Clide prend sa retraite, avant de filer à Portland pour 2000, et rejoindre un roster charismatique.